lundi, 20 janvier 2025

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mclv - bulletin 1

BULLETIN n°1 - année 2004

 

Ce Bulletin comprend trois parties.


La première concerne l'Histoire de chacune des Communes adhérentes, à une même période. Elle est en général le fruit de collectes d'archives faites par les membres actifs de l'Association.


La seconde est consacrée à des communications plus anecdotiques sur l'une ou l'autre de ces communes.


La troisième concerne des informations propres à notre Association ou à l'actualité du patrimoine. Une rubrique "courrier" pourrait y trouver place : réaction des adhérents et lecteurs, axe de recherches souhaitées, réponses et mises au point.

 

88 pages

 

1 - L'éditorial

 

2 - Le peuplement à la fin du moyen-âge

 

3 - L'épizootie 1774-1775

 

4 - Découverte du patrimoine

 

5 - Bibliographie

 

6 - L'association

 

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mclv - bulletin 2

BULLETIN n°2 - année 2005

 

Dans la première partie de ce bulletin, nous avions eu au départ l'intention de faire uniquement l'inventaire des Abbayes Laïques. Les documents des XVIIe et XVIIIe siècles retrouvés aux Archives Départementales nous ont permis de faire un inventaire plus complet : celui de toutes nos églises paroissiales. La grosse part revient pourtant aux abbayes laïques, car, pour les 23 églises paroissiales recensées dans notre Canton, 18 étaient des abbayes laïques. Ce terme n'évoque plus aujourd'hui, que quelques rares bâtiments anciens appelés "maisons d'abbadie".

 

Nous évoquons aussi dans cette première partie, une période plus récente : l'après guerre de 1914-18, avec le triste bilan des "morts pour la France" de nos villages et l'érection des monuments en leur honneur. Enfin, la seconde partie nous promène, du XIIe siècle au XXe, en différents lieux du canton au travers de divers événements. Toute l'équipe qui a participé aux recherches et à l'élaboration de ce Bulletin, les membres du Conseil d'Administration et les autres, est heureuse de vous faire partager ses découvertes et vous souhaite bonne lecture.

 

80 pages

 

1 - Editorial

 

2 - Les abbayes laïques

 

3 - Les monuments aux morts de 1914-1918

 

4 - Bribes et témoignages

 

5 - Bibliographie

 

6 - L'association

 

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mclv - bulletin 3-1

BULLETIN n°3[1] - année 2006

 


De juger les faits passés et encore moins les hommes de ce temps-là, nous n'en avons ni le droit ni la capacité. Si nous avons entrepris de vous donner à partager la découverte de quelques épisodes du passé des communes de notre canton, nous nous sommes appliqués à vous les livrer tels quels, bruts de documents. Peut-être, malgré tout, sentirez-vous poindre l'enthousiasme ou l'étonnement que nous avons ressentis en découvrant certain fait ou certaine coutume paraissant insolite. Mais dans l'ensemble, nous-nous sommes scrupuleusement tenus à ne pas trahir le document original.

 

Des plus de deux mille pages d'archives dépouillées, nous avons extrait les principales informations, en résumant les plus simples. Pour les informations plus complexes, nous avons choisi de reproduire entre guillemets le texte original. 

 

Grâce à la multitude de renseignements recueillis pour l'établissement d'un nouveau Livre terrier, sous le règne de Louis XIV, nous vous invitons d'abord, à découvrir nos villages tels qu'ils se composaient alors. C'était le régime de la féodalité, l'Ancien Régime. A cette époque, peu de gens, surtout dans nos campagnes avaient la possibilité d'apprendre à lire. Un tiers à peine des tenanciers de terre (aussi bien nobles que manants) dans les bourgs était capable de signer leur nom en 1675. Il est probable que dans les plus petites communautés de voisins, le pourcentage y était inférieur. Mais dès cette époque, on découvre une volonté de faire instruire les enfants.

 

104 pages

 

1 - Avant-propos

 

2 - L'état des villages du canton sous Louis XIV

 

3 - Bribes

 

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mclv - bulletin 3-2

BULLETIN n°3 [2] - année 2006


De juger les faits passés et encore moins les hommes de ce temps-là, nous n'en avons ni le droit ni la capacité. Si nous avons entrepris de vous donner à partager la découverte de quelques épisodes du passé des communes de notre canton, nous nous sommes appliqués à vous les livrer tels quels, bruts de documents. Peut-être, malgré tout, sentirez-vous poindre l'enthousiasme ou l'étonnement que nous avons ressentis en découvrant certain fait ou certaine coutume paraissant insolite. Mais dans l'ensemble, nous-nous sommes scrupuleusement tenus à ne pas trahir le document original.


Des plus de deux mille pages d'archives dépouillées, nous avons extrait les principales informations, en résumant les plus simples. Pour les informations plus complexes, nous avons choisi de reproduire entre guillemets le texte original.


En choisissant de vous faire revivre la naissance de nos écoles communales, ce sont plus de deux siècles que nous vous proposons de parcourir, avec en filigrane, la naissance de la démocratie.


Ces deux époques, à première vue si éloignées, paraissent posséder une certaine parenté. On peut, dans la volonté de mettre en place des moyens d'enseignement sous le régime féodal, déjà déceler le germe de la démocratie sinon sa semence.


La découverte de l'imprimerie, peut-être aussi des motivations religieuses ou économiques sont à l'origine de ce désir de connaissances. Elles ont probablement mis en route le long processus de la libération de l'oppression féodale, la naissance de la démocratie. Démocratie dont les documents concernant la mise en place des écoles communales révèlent la lente et laborieuse progression.

 

130 pages

 

1 - Enseignement et scolarité - chapitre I

 

2 - Enseignement et scolarité - chapitre II

 

3 - Enseignement et scolarité - chapitre III

 

4 - Enseignement et scolarité - chapitre IV

 

5 - Enseignement et scolarité - chapitre V

 

6 - L'association

 

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MCLV - Bulletin n°4 - 2007

BULLETIN n°4 - année 2007


Le formidable marché qu’offrait cette émigration massive a été exploité semble-t-il à la fois par les compagnies de transport maritime et par quelques hommes d’affaires, aux idées plus ou moins philanthropes.


Les premières voyaient dans cet afflux de passagers l’accroissement de leur activité et la rentabilité de leur entreprise. C’est pourquoi elles engageaient des agents chargés de faciliter les démarches de réservation et d’embarquement, jusque dans les campagnes les plus reculées et de proposer « des facilités de paiement ». La distribution de concessions proposée par plusieurs pays et principalement l’Argentine a donné des idées à quelques hommes entreprenants qui se sont transformés en entremetteurs.

 

Ayant réussi à se réserver d’immenses concessions ou des promesses de concession en vue d’une colonisation, ils proposaient dans nos provinces, sous forme de contrats, l’accession à la propriété de parcelles dans ces concessions. Ils n’hésitaient pas à jalonner le pays pour proposer des contrats de colonisation. Si leurs démarches avaient un but lucratif, elles étaient assorties d’un idéal philanthrope. Ces hommes ont convaincu bon nombre de paysans les entraînant vers l’aventure. S’il y a eu quelques échecs, il y a eu aussi des succès.

 

116 pages

 

1 - Sommaire

 

2 - L'émmigration I

 

3 - L'émmigration II

 

4 - Nos villages de départ I

 

5 - Nos villages de départ II

 

6 - Nos villages de départ III

 

7 - Nos villages de départ IV

 

8 - Départ pour les colonies françaises

 

9 - Bribes I

 

10 - Bribes II

 

11 - Bribes III

 

12 - Bribes IV

 

13 - Bibliographie

 

14 - L'association

 

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mclv - bulletin 5

BULLETIN n°5 - année 2008

 

En devenant sédentaires et agriculteurs, les hommes ont modifié leur façon de s’alimenter. Les céréales prirent une place de plus en plus importante dans leur alimentation et très vite, ils se sont mis à écraser les grains. Dans les premiers temps, ils écrasaient les grains sur des pierres plates à l’aide d’un gros silex, puis, ils ont façonné des outils spéciaux. En creusant dans de grosses pierres une cavité contre les parois de laquelle ils pilaient les grains à l’aide d’un gros silex arrondi, ils ont là inventé le principe de la meule. Cet outil préhistorique semble être demeuré longtemps dans cet état, jusqu’à ce que l’idée d’utiliser la force animale pour accomplir cet écrasement, obligeât à inventer d’autres formes.

 

Les meules cylindriques permirent d’écraser une plus grande quantité de grains. Elles ont été utilisées jusqu’au 20 ème siècle. Mais le plus grand progrès de la meunerie est dû à l’utilisation de la force de l’eau et du vent. Ce sont les moulins à eau qui ont les premiers fonctionné en occident. S’il est impossible de savoir à quelle époque cette évolution eut lieu, faute de documents ou de sites reconnus, l’existence des moulins à eau en Europe est avérée dès le 5ème siècle. Ces premiers moulins, le plus souvent construits en bois, étaient généralement implantés le long de cours d’eau de faible importance, plus faciles à contrôler. Dès cette époque et durant tout le Moyen Age, il y eut de nombreux moulins, partout en Europe. Les premiers bâtisseurs et possesseurs furent les seigneurs les plus puissants.

 

Ce sont ces derniers qui ont par la suite fait des donations à leurs seigneurs vassaux et aux monastères, ou leur ont accordé le droit d’en construire. Contrairement à ce qui est parfois retenu, même s’ils ont été possesseurs de nombreux moulins, ce ne sont pas les moines qui ont construit les premiers et ils en auraient même construit peu par la suite. La plupart de leurs moulins provenaient de donations faites par les seigneurs, ou d’acquisitions. Tout comme les seigneurs, les moines ne les exploitaient généralement pas eux-mêmes, mais les donnaient en fermage.

 

124 pages

 

1 - Sommaire

 

2 - Les origines des moulins

 

3 - Les moulins au nord du gave de Pau

 

4 - Les moulins au sud du gave de Pau I

 

5 - Les moulins au sud du gave de Pau II

 

6 - Les moulins au sud du gave de Pau III

 

7 - Les moulins de la vallée du Laà I

 

8 - Les moulins de la vallée du Laà II

 

9 - Les moulins de la vallée du Laà III

 

10 - Bribes I

 

11 - Bribes II

 

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mclv   bulletin 6

BULLETIN n°6 - année 2009

 

Depuis que l’eau est arrivée dans nos maisons, sur nos éviers, dans nos baignoires il semble tout naturel que nous puissions en jouir à volonté pour tous les usages courants et journaliers mais aussi pour nos loisirs. Si bien qu’à cette heure, nous avons peu à peu perdu conscience de sa valeur. Nous la gaspillons et la polluons souvent, tout en déplorant qu’à notre époque, un grand nombre de gens dans le monde en manque.

 

Il y a à peine cinquante ans, bien des femmes continuaient de transporter leur linge au lavoir communal ou au ruisseau le plus proche pour y rincer la lessive et lorsqu’ils n’avaient eu la possibilité de faire creuser un puits dans leur jardin, les habitants de nos villages allaient chercher l’eau potable au puits communal ou à la fontaine. Les sources et les ruisseaux tarissaient parfois en été. Les ruissellements polluaient quelquefois les sources et les fontaines.

 

Ces pénuries donnaient encore plus de valeur à l’eau que l’on ne gaspillait jamais. Il n’y a que cinquante ans que les réseaux d’eau courante ont été créés dans la plupart de nos villages et déjà, beaucoup de ces fontaines, puits communaux et abreuvoirs ont disparu. Et disparue aussi la mémoire des efforts quotidiens fournis par nos ancêtres pour son usage ou pour s’en préserver.

 

C’est la mémoire de ce temps pas si lointain et déjà révolu que nous voulons sauvegarder par ce bulletin, espérant aussi encourager les initiatives de restaurations de ce petit patrimoine qui fait le charme de nos villages.

 

100 pages

 

1 - Sommaire du n°6

 

2 - L’eau et ses usages dans nos villages autrefois

 

3 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Abidos - Arance - Bésingrand

 

4 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Biron - Castetner - Gouze

 

5 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Laà-Mondrans - Lacq-Audéjos - Lagor

 

6 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Lanneplaà - Lendresse - Loubieng

 

7 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Maslacq - Mont - Mourenx

 

8 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Noguères - Os-Marsillon - Ozenx-Montestrucq

 

9 - De l’usage de l’eau avant l’adduction d’eau potable dans nos villages : Sarpourenx - Sauvelade - Vielleségure

 

10 - Bribes

 

11 - Vie de l'association

 

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mclv bulletin 7

BULLETIN n°7 - année 2010

 

Depuis plusieurs années, l’association s’est engagée, grâce à l’exploitation des données de l’état civil et à un logiciel spécifique (Hérédis), à permettre à chacun la découverte de sa généalogie. Afin qu’elles soient accessibles à tous, les données sont publiées sur notre site internet gratuit www.mclvl.fr, au fur et à mesure des saisies.

 

Pour mieux faire connaître cette part de nos activités, nous avons voulu axer ce bulletin sur ce thème, en publiant quelques exemples de généalogies concernant chacun de nos villages du Canton de Lagor et de la vallée du Laà.

 

Généalogies de seigneurs, attachées aux maisons nobles. Généalogies de familles plus humbles, dont l’un des leurs est devenu célèbre. Anecdotes relatant les hauts faits, pas toujours glorieux, de personnages qui ont marqué leur époque. Ou simplement la révélation du passé glorieux, mais tombé dans l’oubli, d’humbles personnes comme le poilu de Bésingrand…

 

Les sources utilisées proviennent des registres d’état civil et des registres paroissiaux, mais aussi de bien d’autres documents : archives notariales, communales ou familiales, chroniques de contemporains, archives de la Cour de la Tournelle qui au 18ème siècle traitaient de toutes les affaires criminelles.

 

Voilà donc une panoplie de personnages, qui, avec leurs qualités et leurs défauts se sont confrontés aux moeurs et aux aléas de leur époque. Ce sont nos ancêtres, nous en sommes les héritiers.

 

Ce bulletin, fruit d’un travail collectif, a été réalisé par la plupart de membres du Conseil d’Administration et la collaboration de quelques adhérents que nous remercions chaleureusement.

 

120 pages

 

1 - Sommaire du n°7

 

2 -L’ancienneté de nos maisons dans nos vilages

 

3 - Quelques généalogies des villages de Abidos - Arance - Audéjos - Bésingrand

 

4 - Quelques généalogies des villages de Biron - Castetner - Laà-Mondrans - Lacq

 

5 - Quelques généalogies des villages de Lagor - Lanneplaà - Lendresse - Loubieng

 

6 - Quelques généalogies des villages de Maslacq - Mont - Montestrucq - Mourenx

 

7 - Quelques généalogies des villages de Noguères - Os - Ozenx - Sainte-Suzanne

 

8 - Quelques généalogies des villages de Sarpourenx - Sauvelade - Vielleségure

 

9 - Bribes

 

10 -Moments forts de l'association 2009

 

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mclv bulletin 8

BULLETIN n°8 - année 2011

 

Autrefois, l‘activité des habitants dépassait rarement les limites de leur village. Cette activité générait dès le matin, toutes sortes de bruits, d’odeurs, de mouvements qui étaient propres à chaque village et lui donnaient son rythme, sa singularité, son caractère.


Il y avait le tintement des cloches, « angélus » du matin du midi et du soir. Les cloches n’avaient pas toutes le même son et les sonneurs avaient chacun leur style.


Puis venaient, le piétinement des bestiaux allant au pacage ou en revenant, le bruit des attelages partant vers les champs, accompagnés des cris de leur conducteur. On entendait les ménagères en route pour la boulangerie ou l’épicerie et s’interpelant, les galopades et les cris des enfants….


On entendait les grincements des charrettes et brinquebalement des charrues, bineuses ou autres batteuses ; le cliquettement des métiers à tisser, les martèlements secs et grinçants du charpentier, du charron ou du tonnelier, celui, métallique et rebondissant du forgeron et celui plus sourd du cordonnier…


L’odeur du pain le matin ou des garbures ou autres cuissons à midi, ou celles du foin ou des autres récoltes… celles des fleurs sauvages ou des jardins… celle du fumier que l’on emmenait vers les champs.


Tout cela dans un va et vient modeste, mais permanent à peine interrompu vers le milieu de la journée. Le village était vivant, il avait une âme disait-on...
La modernisation a fait disparaître tout un pan de l’artisanat. L’industrialisation en fait disparaître, peu à peu, ce qu’il en restait. L’agriculture et l’élevage ne se pratiquent plus comme autrefois et le nombre des exploitations s’est réduit.
Les habitants ne travaillent plus au village. Ils n’y font plus leurs provisions. Heureux sont les villages qui ont conservé leur école. Si on y entend encore les angélus, c’est grâce à l’automatisme.


Dès le matin, les automobiles et les autocars emmènent les travailleurs et les enfants vers les usines et les écoles. Ils ne rentreront que le soir.
Plus d’odeur de pain qui cuit ; plus de va et vient des bestiaux, c’est la stabulation libre.


Nos villages semblent endormis, ont-ils perdu leur âme ?
Comment mon village était-il autrefois, il y a une centaine d’années ? Avec ce bulletin nous allons tenter de vous le faire redécouvrir.


J. Marie Larsen

 

122 pages

 

1 - Sommaire du n°8

 

2 - Editorial Introduction

 

3 - Nos villages en 1905 : Abidos, Arance, Bésingrand,Biron, Castetner

 

4 - Nos villages en 1905 : Gouze, Laa-Mondrans, Lacq, Lagor, Lanneplaa

 

5 - Nos villages en 1905 : Lendresse, Loubieng, Maslacq, Mont, Montestrucq

 

6 - Nos villages en 1905 : Mourenx, Noguères, Os-marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne, Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure

 

7 - Bribes

 

8 - Vie de l'association - généalogie

 

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mclv bulletin 8

BULLETIN n°9 - année 2012

 

Connait-on encore aujourd'hui le prénom de nos voisins ? Ces derniers nous sont le plus souvent connus sous leur patronyme. Il n'en n'a pas toujours été ainsi.  De nos jours, le prénom ne sert que pour préciser l'identité de la personne, mais le plus souvent nous n'utilisons que son patronyme pour le désigner : "Un tel est passé me voir!".

 

Il faut cependant remarquer que lorsqu'il s'agit d'une femme, le mot "madame" (ou mademoiselle) précède le patronyme,  le prénom n'étant utilisé qu'en cas de familiarité.

 

Au Moyen Age en Béarn, le prénom (nom de baptême) a semble-t-il prévalu et le nom de sa maison (ostau) ne servait qu'à préciser son identité, identité précaire, puisqu'il pouvait la perdre en quittant cet ostau. Pour exemple, le censier commandé par Gaston Fébus dès 1365 à Bernard de Duras et achevé en 1385*.

 

Dans ce registre où on aurait pu se contenter de recenser les maisons (ou foyers),  chaque chef d'ostau est désigné par son prénom (suivi du nom de sa maison et parfois de son métier),  ce prénom étant son principal "identifiant". Exception à cette règle, les maisons inoccupées, les maisons nobles et les « crestia ».

 

Les « crestia », parce que leurs maisons étaient une communauté d’habitations, les maisons nobles probablement parce qu'elles étaient plus particulièrement sujettes à changer de propriétaire ou tout simplement parce que le nom du domaine, de l'abbadie ou de la maison forte suffisait à l'identifier.

 

Les « crestia » continuèrent longtemps d'être nommés par leur seul prénom.  Les maisons qui abritaient  des questaus appartenaient à un "maître" (le vicomte ou un seigneur médiat) ; elles avaient aussi reçu un nom par lequel ces questaus purent s'identifier. Une fois affranchis, ils continuèrent d'habiter "leur" maison et d'en porter le nom.

 

L'importance du nom de la maison est très forte en Béarn, tout comme sa pérennité, bien que celle-ci tende à disparaître. On trouve encore dans nos communes des maisons qui ont été nommées au 16e ou 17e siècle et parfois même bien avant le 14e  siècle. Il arrive même que leurs habitants en portent encore le nom.

 

En faisant leur inventaire, le projet de ce bulletin est de vous les faire découvrir.

 

J. Marie Larsen

 

164 pages

 

Notes :  
*    Le recensement de 1385 concernant notre territoire a été reproduit dans le premier bulletin de la Mémoire du Canton de Lagor en 2004.
*    Le bandeau d'en tête est un extrait de l'acte d'exemption de travaux aux châteaux de Pau et d'Orthez pour ceux qui faisaient partie de la Reculhide de Vielleségure, signé à Pau le 13 octobre 1375 par Gaston Fébus. (ADPA – E 302)

 

1 - Sommaire du n°9.

 

2 - Editorial Introduction.

 

3 - Le nom des maisons - origine pérennité habitat béarnais : Abidos, Arance, Bésingrand,Biron, Castetner.

 

4 - Le nom des maisons - origine pérennité habitat béarnais : Gouze, Laa-Mondrans, Lacq, Lagor.

 

5 - Le nom des maisons - origine pérennité habitat béarnais : Lanneplaa, Lendresse, Loubieng.

 

6 - Le nom des maisons - origine pérennité habitat béarnais : Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx, Noguères, Os-Marsillon.

 

7 - Le nom des maisons - origine pérennité habitat béarnais : Ozenx, Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

8 - Bribes.

 

9 - Généalogie - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 10

BULLETIN n°10 - année 2013

 

Depuis que les hommes ont occupé notre territoire, bien des cultes ont été pratiqués dont nous nous efforçons de conserver la mémoire.

Ces cultes s'étaient succédés au gré des déplacements et des implantations des diverses peuplades (celtes entre autres).

L'occupation romaine avait elle aussi importé ses propres et innombrables divinités, jusqu'au jour où l'empereur Constantin introduisit le culte chrétien (vers 325).

Ses successeurs en firent la religion de l'Empire et elle fut imposée à toutes les contrées qui formaient la Gaule.

Tous les souverains, jusqu'aux moindres ducs de contrées (Aquitaine) ou de simples vicomtes de principauté (Béarn), devinrent représentants de Dieu et chefs de l'Église qu'ils avaient pour mission de défendre et protéger.

Moines, ermites, prêtres et évêques se mirent à parcourir les contrées pour évangéliser. Les premières communautés se formèrent, fondant les premières églises et les premiers évêchés (IXe Xe siècles).

Le culte chrétien d'occident pratiqué depuis son introduction a connu bien des schismes et des divisions que les papes successifs s'efforcèrent de contrer à coup de conciles et de dogmes déclarés.

Le pouvoir politique en place participa au maintien de la pratique sinon de la croyance.

Notre pays de Béarn a douloureusement éprouvé cette toute-puissance. La Religion réformée ou Protestantisme qui n'est qu'une autre pratique du culte chrétien y fut imposée par sa reine Jeanne d’Albret, suscitant une longue période de troubles. Quelques décennies plus tard, le pouvoir royal rétablissait l’ancien culte, tout aussi brutalement. Cette longue période d’agitation religieuse chrétienne aura duré près de deux cents ans.

Le culte chrétien a ainsi depuis plus de 1600 ans marqué notre pays. Chapelles, églises, cathédrales, cimetières, calvaires et autres en sont les témoignages qui donnent à nos paysages un caractère bien particulier. Ils sont avec les temples et autres lieux de culte l'objet de notre recherche actuelle.

 

J. Marie Larsen

 

240 pages

 

 

1 - Introduction du n°10.

 

2 - Les églises : Abidos, Arance, Bésingrand,Biron, Castetner.

 

3 - Les églises :  Laa-Mondrans, Lacq, Lagor, Lanneplaà, Lendresse.

 

4 - Les églises :  Loubieng, Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx, Noguères.

 

5 - Les églises :  Os-Marsillon, Ozenx, Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

6 - Bribes :  Réquisition des cloches.

 

7 - Bribes :  Nouvelles églises.

 

8 - Bribes : Un Bach.

 

9 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 11

BULLETIN n°11 - année 2014

 

Que reste-t-il dans la mémoire familiale de la première guerre mondiale et des morts qui en ont été victimes ?

Cent ans après, les témoins disparus, leurs récits retransmis ne semblent plus concerner leurs descendants. Étant passés à l’Histoire, ils ne sont plus que des "Héros", déshumanisés, désincarnés, poétisés.

Les photos, qui si longtemps avaient tenu la place d’honneur sur les cheminées ou les buffets de nos cuisines, ont disparu ; les deux obus de cuivre religieusement astiqué, symbole de leur mort héroïque, qui se faisaient pendants autour de ces photos ont, elles aussi, quitté les autels du souvenir.

Une autre guerre a chassé la précédente dans la mémoire familiale.

D’autres noms ont été gravés, sur le monument dressé dans chacun de nos villages afin de les honorer, ceux des soldats morts durant la seconde guerre mondiale ou de la guerre d’Algérie.

Désormais, ils partagent avec ces derniers les honneurs rendus aux « Morts pour la France » le 11 novembre, jour commémorant la fin de leur guerre, celle qui devait être "la der des der".

Les associations d’Anciens Combattants et l’école travaillent à conserver leur mémoire.

Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Afin que persiste leur mémoire et celle de leur sacrifice, nous avons tenté de rassembler témoignages et documents sur cette période.

Sur ceux, hommes ou femmes qui ont dû assumer dans leur quotidien les conséquences matérielles de la mobilisation.

Sur ceux surtout qui y ont laissé la vie.

Nous réservant pour un prochain bulletin, l’évocation de tous ceux qui ont pu revenir après ces combats.

 

J. Marie Larsen

 

174 pages

 

1 - Édito du n°11.

 

2 - Introduction du n°11.

 

3 - Les poilus : Abidos, Arance, Bésingrand,Biron, Castetner, Gouze.

 

4 - Les poilus :  Laà-Mondrans, Lacq-Audéjos, Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

5 - Les poilus :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx, Noguères, Os-Marsillon.

 

6 - Les poilus :  Ozenx, Sainte-Suzanne, Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

7 - Bribes :  Poilus.

 

8 - Vie de l'association.

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mclv bulletin 12

BULLETIN n°12 - année 2015

 

La création des premiers maires, sous la royauté.


Rattaché à la France, le Béarn a perdu peu à peu de ses privilèges. Louis XIV surtout a modifié son mode d'administration et a entrepris une grande Réformation qui s'est poursuivie sous ses successeurs.


La réforme qui a affecté le plus l’organisation des communautés, fut la création par Louis XIV, d'offices de maire et de lieutenant-maire qui devaient être installés dans les communautés pour remplacer les jurats.


À partir de cette époque, le corps de ville sera appelé : corps municipal les jurats.

Le 27 août 1672, Louis XIV signe un édit portant sur la création de maires perpétuels dans les hôtels de ville et les communautés du Royaume. Il signe un autre édit portant création de lieutenants maires.


Au mois de décembre 1706, il signe un autre édit créant les offices de maires héréditaires, et de lieutenants maires alternatifs dans toutes les villes et communautés du Royaume.


Ces officiers municipaux qui achètent leur charge, n’appartiennent plus toujours à la communauté, et ne résident pas forcément dans la paroisse. Sous la coupe du maire et de son lieutenant, les jurats ne sont plus que deux, préposés avec les assesseurs et le bayle royal à rendre la justice. Le corps municipal se compose alors du maire et du lieutenant de maire, de deux jurats, de deux assesseurs et deux gardes et les députés de quartier sont le plus souvent nommés d’office, quand il y a nécessité de prendre l’avis des habitants.


Pour les communautés, c’est la fin de leur statut démocratique.


En réalité, les délibérations conservées de nos petites communautés démontrent que le nouveau système municipal voulu par Louis XIV a mis bien du temps à se mettre en place. Il n’a pas été installé dans toutes les communautés dès le décret royal.

 

J. Marie Larsen

 

162 pages

 

 

1 - Édito - Introduction du n°12.

 

2 - Les communes : Abidos, Arance, Bésingrand,Biron, Castetner, Gouze.

 

3 - Les communes :  Laà-Mondrans, Lacq-Audéjos, Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

4 - Les communes :  Maslacq, Mont, Mourenx, Noguères, Os-Marsillon, Ozenx-Montestrucq, Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

5 - Bribes :  Le Poilu oublié d'Ozenx et le repos du dimanche à la campagne.

 

6 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 13

BULLETIN n°13 - année 2016

 

Les routes et les chemins de nos villages.

 

Dès son apparition sur la terre, l’homme a eu besoin de se déplacer. Il a ainsi créé des voies, des chemins qu’il a d’abord parcourus à pied pour ses besoins vitaux. Transhumance, exode, invasion…

Le progrès de la civilisation, la domestication animale, l’invention de la roue, ont facilité les déplacements élargissant les parcours et aussi les besoins. Les chemins sont devenus des moyens de communication.

On les empruntait pour le commerce, pour s’instruire ou pour conquérir un territoire, parfois pour expier ses péchés en accomplissant un pèlerinage.

Au Moyen-Âge, sous l’Ancien Régime et jusqu’à l’invention de l’automobile, à dos de mule ou de cheval, à pied, ils ont été nombreux à sillonner les chemins traversant l’Europe, voire même l’Asie pour faire commerce ou plus simplement pour apprendre. Marco Polo, Érasme, Montaigne, Froissart…, en sont de célèbres exemples.

Dans le même temps, la navigation maritime ou fluviale n’a cessé de se développer. On a découvert de nouveaux continents, de nouveaux espaces à parcourir.

L’apparition des diligences avait donné le goût du voyage à bien des bourgeois.

Au XVIIIe siècle, les rois qui dirigeaient notre pays ont compris la nécessité de créer et d’entretenir les routes, de construire des ponts. C’est l’époque où le Béarn s’est vu doté de nouvelles voies de grande et moyenne communication qui sont aujourd’hui nos nationales et départementales.

L’invention du chemin de fer, celle de l’automobile et sa vulgarisation ont révolutionné les moyens transports. Il a fallu ouvrir de nouvelles voies pour faire rouler les trains et aménager les routes pour les rendre praticables par les automobiles.

Les autoroutes sont depuis le XXe siècle, des nouvelles voies de communication banales. Concurrencées par un autre moyen de transport : l’avion.

De nos jours, les communications ne sont plus seulement terrestres, maritimes ou aériennes, elles sont hertziennes. Téléphone, ordinateurs, télévision ont supprimé l’espace et même le temps.

Dans ce bulletin, entre tous ces moyens de communication, nous avons choisi de vous faire découvrir l’histoire des chemins de nos communes et comment aux XVIIIe et XIXe siècles, ont été créées les nouvelles voies de grande et moyenne communication sur notre territoire du canton de Lagor.

 

206 pages

 

1 - Sommaire du n°13.

 

2 - Édito du n°13.

 

3 - Introduction du n°13.

 

4 - Les communes : Gouze, Mont, Lendresse, Atance, Lacq.

 

5 - Les communes :  Biron, Sarpourenx, Maslacq, Castetner.

 

6 - Les communes :  Lagor, Abidos, Os-Marsillon, Mourenx, Noguères, Besingrand.

 

7 - Les communes :  Laà-Mondrans, Loubieng, Sauvelade, Vielleségure.

 

8 - Les communes :  Sainte-Suzanne, Lanneplaà, Ozenx-Montestrucq.

 

9 - Le cantonnier.

 

10 - Bribes.

 

11 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 14

BULLETIN n°14 - année 2017

 

Les Jurats de nos villages.

 

En 2015 nous avions donné un aperçu de l’évolution communale de nos villages et avions fait un bref panégyrique des maires qui se sont succédé dans chacune de nos communes, en vous promettant d’évoquer « plus tard » le très long temps où leurs prédécesseurs, les jurats avaient eu (entre autres) la charge du gouvernement de ces territoires (les paroisses) et de leurs habitants (les Communautés).

Qui étaient ces jurats ? Le texte inédit de Batcave, que nous publions ci-après, vous l’apprendra : du XIIIe siècle jusqu’à la Révolution, il y a eu plusieurs catégories de jurats. Et durant ces quelque cinq siècles, leur statut et leurs attributions ont évolué, notamment à partir du XVIe siècle et principalement à partir du rattachement du Béarn au royaume de France.

Sur le territoire du canton de Lagor et de l’ancien Larbaigt dépendant de la justice directe des vicomtes, se trouvaient surtout deux catégories de jurats :

Les jurats de communauté et les jurats de seigneurs médiats.

Les Jurats de Communauté. En accordant les privilèges du For de Morlaàs à quelques bourgs ou communautés, les vicomtes y ont créé des jurats. A ceux-ci, ils donnèrent le pouvoir d’administrer leur communauté et celui d’y rendre la justice.

Depuis le 14e siècle, ils siégeaient à la Cour du Vicomte (Cour Mayor). Plus tard ils siègeront aux États, avec voix délibérative tout comme les jurats des bourgs importants tels qu’Orthez, Morlaàs ou Pau et comme les nobles. Comme eux, ils eurent droit aux émoluments, le tailluquet.

Dans le chapitre II du texte de Batcave, vous pourrez découvrir leurs nombreuses attributions judiciaires et administratives, mais aussi politiques et financières.

De par leurs fonctions, les jurats de Communauté sont des personnages importants à qui sont réservés honneurs et considérations. (Voir le chapitre I du texte de Batcave).

Ces jurats, issus de la communauté et élus pour quatre ans, nommaient leur successeur. Ils exerçaient leurs fonctions « au nom du vicomte ». Après l’avènement de la royauté de Navarre, puis française, ils continuèrent de les exercer, mais « au nom du Roy » jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Les jurats des seigneurs médiats. Dans les premiers temps, il y eut peu de seigneurs médiats.

Les seigneurs, possesseurs de terre noble (domengers), n’avaient que le privilège de récolter le fief pour les terres qui lui appartenaient et le fouage pour chaque maison implantée dans le domaine de sa domenjadure (seigneurie).

Probable conséquence des guerres de religion, à partir du 16e siècle, de nombreux domengers obtinrent le droit d’exercer la justice sur leur territoire « au nom du Roy », leur nouveau suzerain. Ils devinrent des seigneurs médiats. Les habitants de ces seigneuries devinrent les soumis de leur seigneur.

Ce dernier obtint alors : avec le pouvoir de justice sur leurs soumis, le droit de « créer Bayle et jurats… et de les destituer quand bon lui semble ».

Les jurats de seigneurs médiats n’avaient qu’un pouvoir juridique et de police. Ces fonctions n’étaient le plus souvent qu’épisodiques et restreintes. De plus, vu le petit nombre d’habitants de ces seigneuries, il n’y avait souvent qu’un seul jurat, et bien souvent issu de la même maison.

Il est même arrivé qu’un seigneur aille chercher ses jurats dans une autre paroisse où il avait une ou deux familles qui lui devaient fief (voir la déclaration du seigneur de Lacq en 1676, publiée dans le bulletin n° 12). Les jurats de seigneurs médiats ne pouvaient siéger au Parlement de Navarre.

Comme ces seigneurs étaient souvent chicaniers et qu’il pouvait se trouver plusieurs seigneuries médiates dans une même paroisse. Des traces de leur activité peuvent être trouvées dans les archives judiciaires (ADPA B 665 et suivants).

Vous trouverez dans ce bulletin l’évocation des activités de l’une ou l’autre de ces deux catégories de jurats dans chacune de vos communes.

Les jurats nobles. La Béguerie (ou Vic) de Castetner était le siège de la Cour des nobles (gentius). Il se trouve peu de documents sur cette Cour.

 

210 pages

 

1 - Sommaire du n°14.

 

2 - Édito du n°14.

 

3 - Les jurats de Béarn - Texte inédit de Louis Batcave.

 

4 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron.

 

5 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

6 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

7 - Les communes :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx.

 

8 - Les communes :  Noguères, Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne.

 

9 - Les communes :  Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

10 - Bribes.

 

11 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 15

BULLETIN n°15 - année 2018

 

Les "poblans" de nos villages et leurs métiers.

 

Très longtemps, la population des villages béarnais est demeurée « entre-soi ».

Les premiers habitants de ces villages s’y étaient vu accorder par le Vicomte une tenure (casal) sur laquelle ils devaient construire leur maison (l’ostau), ainsi qu’un statut de voisins (besii). Statut assorti de droits et de devoirs et également lié à la législation béarnaise sur la transmission des biens qui faisait de l’aîné le seul héritier du casal et de l’ostau.

Comme on peut le constater en parcourant le recensement de 1385 sous Gaston Fébus (voir le bulletin No 1), les premiers habitants des différents villages n’étaient généralement connus que par leur prénom et différenciés par le nom de l’ostau dont ils étaient le chef (ce recensement avait pour objectif de comptabiliser le montant du cens et aussi de savoir s’il y avait encore des serfs qui n’avaient pas été affranchis).

Plus tard, le nom de la maison deviendra patronyme.

Ainsi, la plupart des « ostaus » conservaient, au fil des temps, leurs habitants : l’aîné (ou l’aînée) demeurait le chef de maison. Les cadets restaient le plus souvent sous sa protection dans la maison où ils assuraient la main-d’œuvre.

Certains cadets tentaient de se trouver une « charge » dans l’armée ou le clergé. Ces charges étaient surtout réservées aux nobles. D’autres parvenaient à se louer (brassiers ou journaliers) pour assurer leur subsistance, ou bien émigraient.

Il arrivait qu’un cadet épouse une héritière dont il partageait la maison, sans en être pourtant le chef. On le disait « adventice » de cette maison… et il en prenait le nom.

Très peu de villages se sont agrandis par une nouvelle « poblation », voulue par le vicomte qui accompagnait ce nouveau peuplement de nouveaux statuts : Vielleségure est la seule bastide du canton qui s’est vu accueillir de nouveaux habitants (poblans) au XIVe siècle.

Ainsi, durant longtemps, les patronymes sont restés inchangés dans la plupart des villages. Les rares nouveaux chefs de maison, cadets adventices ou parfois acheteurs, jouissaient des droits et privilèges que leur procurait leur ostau, en particulier celui du patronyme ; ils n’arrivaient tout au plus que des villages voisins.

Au XVIIe siècle, des patronymes nouveaux sont apparus dans les villages, importés par des « étrangers » venus y travailler. Si certains venaient des villages béarnais plus ou moins voisins, d’autres arrivaient de plus loin : des vallées pyrénéennes, du Comminges, du Tarn, ou de plus loin encore.

La population ne cessait d’augmenter et certains artisanats installés dans les villages depuis longtemps avaient besoin d’être renforcés. Mais c’est surtout l’essor de l’économie qui a poussé les villages à accueillir de nouveaux métiers. Les besoins des populations avaient évolué et il y avait place dans ces villages pour l’installation de nouveaux artisans.

Le tissage était devenu populaire, un maître tisserand a été réclamé ; il y avait au XVIIe siècle un métier à tisser dans presque toutes les maisons.

La vigne a commencé à être exploitée commercialement ; il fallait des maîtres vignerons. Mais aussi des tonneliers.

Dès le début du XVIIe, les maisons de bois ont commencé à être reconstruites en pierre ; besoin de charpentiers et de tailleurs de pierre, de tuiliers et de scieurs de long.

L’instruction des enfants a été de plus en plus recherchée ; régents, maîtres d’école, puis instituteurs arrivaient de villages plus ou moins éloignés. Ils ont été nombreux à laisser une descendance dans le village où ils étaient venus exercer.

Chirurgiens, barbiers, notaires étaient des professions représentées dans la plupart des villages aux XVIIe et XVIIIe siècles.

D’autres métiers se sont aussi développés à partir de cette même époque :

  • Cordonniers et sandaliers,
  • Charrons et menuisiers,
  • Chevriers et pasteurs,
  • Colporteurs et voituriers,

Mais aussi des fabricants de balais, des cabaretiers…, voir le chapitre « Les noms de nos ancêtres issus des noms de fonctions ou de métiers ».

Au XIXe siècle la meunerie, n’étant plus un privilège de la noblesse, a commencé de se développer : besoin de meuniers et apparition d’un nouveau métier, le boulanger.

Le commerce, qui a pourtant été exercé dès l’origine (que vendait le mercer ? des produits agricoles probablement !), semble avoir été abandonné durant quelques siècles. Les seuls commerçants connus sont ceux qui, ayant émigré (le plus souvent en Espagne), exerçaient le commerce prospère du vin. Au XIXe siècle, ils refont leur apparition avec des marchandises nouvelles, droguistes, marchands de lin, marchands de bestiaux...

Plusieurs de ces artisans venus s’installer ont fait souche, générant une descendance qui est demeurée attachée au village d’accueil. La plupart des intégrations se sont faites par le moyen d’un mariage avec une femme du village, héritière, le plus souvent. Car ces « immigrants », qui arrivaient ainsi pour y exercer leur métier, étaient majoritairement des célibataires.

C’est le sujet de notre bulletin : La recherche des « poblans » dans chacun de nos villages, leurs origines, ainsi que la découverte de ces « nouveaux métiers » qui se sont développés dès le XVIIIe siècle.

Jeanne Marie Larsen.

 

166 pages

 

1 - Sommaire du n°15.

 

2 - Édito du n°15.

 

3 - Les noms de nos ancêtres issus de noms de fonctions ou de métiers.

 

4 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron.

 

5 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

6 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

7 - Les communes :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx.

 

8 - Les communes :  Noguères, Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne.

 

9 - Les communes :  Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

10 - Le berger, le charbonnier, le charpentier, le chaufournier ou le chaulier, le chirurgien.

 

11 - Le cloutier, le colporteur, le cordonnier, le coutelier, la couturière.

 

12 - Le curé, la faïencier, le fondeur de cloches, le garde-barrière, l'instituteur.

 

13 - Journalier, brassier et manouvrier, le laboureur, le maçon, le maréchal-ferrant, le menuisier.

 

14 - Le métayer, le meunier, le papetier, le sabotier, le tisserand, le vigneron, le scieur de long.

 

15 - Bribes.

 

16 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 16

BULLETIN n°16 - année 2019

 

L'évolution des paysages et des cultures dans nos villages.

 

Dès l’Antiquité, les récits d’Hérodote, de Strabon ou de Ptolémée démontrent que la géographie a été la première science d’explication des paysages. Quelques siècles plus tard, Élisée Reclus (1830-1905) et Paul Vidal de la Blache (1845-1918), fondateurs de l’École française de géographie, placent le paysage au coeur de leur

approche. L’humanisme du premier est un temps occulté au profit du naturalisme du second.

Les paysages décrits par les premiers géographes trouvent alors une explication où les données « naturelles » liées au climat, au relief et aux sols prennent le pas sur celles des sociétés qui les habitent. Il faut attendre le XXe siècle, avec notamment les travaux de l’historien Marc Bloch (1886-1944) et du géographe et historien Roger Dion (1896-1981), pour que les géographes démontrent l’influence de la nature et de l’histoire des sociétés rurales sur la construction des paysages. Ils seront suivis par les auteurs classiques de géographie régionale, mais aussi rurale comme Étienne Juillard (1914-2006) ou Pierre Flatrès (1921-1998).

Du début de la géographie française, au XIXe siècle, jusque dans les années 1960, les géographes sont essentiellement des ruralistes dans la mesure où ils exercent au coeur d’une société « paysanne ». Aussi les recherches de Marc Bloch et de Roger Dion initient-elles des analyses de paysages avant tout « agraires » et façonnés par des générations de paysans.

La complexité des formes paysagères défie par ailleurs toute tentative de typologie. Elle se fonde sur des facteurs nombreux et variés, qui vont des ressources ou contraintes locales (sujétions des milieux géographiques, héritages

fonciers, usages, techniques...) aux choix des politiques qui, à de multiples échelles, agissent sur les formes paysagères. Le poids des différents facteurs identifiés est variable dans le temps et dans l’espace.

La tâche consiste en une lecture du paysage. On distingue les composantes relevant plutôt de la nature (relief, eau, végétation...) de celles qui procèdent de l’intervention de l’homme, dites anthropiques (constructions, réseaux de communication...). On oppose ainsi les paysages harmonieux aux désordonnés, les continus aux discontinus, les ouverts aux fermés.

Globalement, la fixation des lieux d’habitat dans les campagnes françaises a été contemporaine de leur christianisation, et le maillage des paroisses s’est rapidement calqué sur celui des localités de base. Par ailleurs, les finages de la féodalité puis de la noblesse se sont calqués eux aussi sur la trame des villages, et nombre de localités ont affirmé leur identité en rapport avec l’emprise d’un domaine unifié à proximité.

Les recherches menées depuis le début des années 1980 aboutissent au constat suivant : notre espace rural s’est construit à partir du haut Moyen-Âge. Dès sa création, le village s’inscrit dans un territoire structuré par son arpentage, sa gestion et son exploitation. Il constitue le support de l’interaction entre l’homme et son milieu.

L’organisation et la rationalisation de la vie matérielle des communautés locales sont facilement reconnues comme étant à la base de la forme des unités d’habitat. Ainsi, une communauté paysanne traditionnelle, en semi autarcie, occupe l’espace de telle manière que les relations entre ses différents membres permettent de subvenir à l’essentiel des besoins. La trame des lieux d’habitat peut souvent être expliquée par ce procédé : les régions d’habitat dispersé correspondent à une répartition des terrains directement autour des fermes dont ils dépendent, tandis que l’habitat groupé traduit une utilisation plus collective des terres (les propriétés foncières familiales ne sont pas groupées, mais réparties dans différents secteurs du finage affectés collectivement au même usage).

Le paysage peut être défini, très simplement, comme la vision qu’un individu peut avoir d’un environnement particulier. Ce peut être un paysage rural, mais aussi un paysage urbain, un paysage de champs ouverts ou un paysage de bocage, des champs ou une forêt... L’objet d’étude recouvre ainsi des réalités très variées. Et il faut par ailleurs souligner qu’il n’existe pas de paysage « objectif », dans la mesure où le paysage est un objet vu, une réalité matérielle perçue ; l’observateur y imprime nécessairement une subjectivité. Un peintre n’analysera pas un paysage comme le ferait un architecte ; l’un s’attachera à décrire le foisonnement des couleurs, alors que l’autre sera davantage touché par l’harmonie des formes. Comment l’historien aborde-t-il l’étude d’un paysage ? Quelle peut être la perception d’un paysage sur le long terme ? On assiste depuis de nombreuses années à la prise de conscience progressive du caractère mouvant de l’environnement. La discipline historique se fait évidemment l’écho de cette préoccupation grandissante, et la « mode » de l’écologie a grandement orienté les recherches historiques vers l’étude des environnements dans les époques passées.

Dans ce bulletin, nous nous en tiendrons à une étude limitée par les textes anciens, tels que les actes notariés, les censiers, les terriers et les cadastres, pour la partie la plus récente. La disparité des sources engendre la disparité des études par village, mais l’essentiel est aussi de montrer l’évolution des cultures au fil des ans, ainsi que les restructurations procédant de la main de l’homme ou de la nature elle-même.

 

152 pages

 

1 - Sommaire du n°16.

 

2 - Édito du n°16.

 

3 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron, Maslacq Sarpourenx.

 

4 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

5 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

6 - Les communes :  Mont, Montestrucq, Mourenx, Noguères.

 

7 - Les communes :  Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne, Sauvelade, Vielleségure.

 

8 - Bribes.

 

9 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 17

BULLETIN n°17 - année 2020

 

Événements et histoires de vie dans nos villages.

 

Plus de quinze ans après la sortie du premier numéro, trouver un thème pour notre bulletin relève du casse-tête. Les sujets pouvant s’appliquer et s’adapter à l’ensemble de nos communes se raréfient. Il est également important que les travaux susceptibles d’alimenter les articles ne soient pas trop difficiles à comprendre. Notre revue ne recherche pas l’élitisme, mais vise plutôt à encourager le partage et la curiosité.

Cette année le thème choisi est assez vaste : « Événements et histoires de vie dans nos villages », et laisse libre cours au choix du traitement du sujet et à l’investigation.

En historiographie traditionnelle, un événement est un ensemble de faits remarquables, jugé digne d’être retenu et consigné.

Les « histoires de vie » couvrent des disciplines allant de la biographie à l’autobiographie. Récits de vie, histoires de vie, approche biographique, ces notions se réfèrent à des démarches mises en œuvre par les chercheurs en sciences humaines. Ces divers travaux utilisent le récit de vie comme une méthode privilégiée des conditions d’existence de femmes et d’hommes dans une culture spécifique à un moment donné de leur histoire.

Aussi quand on aborde ce thème nous vient à l’esprit le terme « fait divers ».

Le fait divers fascine les foules ; il les met en scène, comme actrices et spectatrices d’un événement, tout en se proposant dans le même temps à leur lecture. Ce lieu commun a traversé les époques : si fait divers est une lexicalisation du XIXe siècle, il a connu en réalité bien des antécédents et des avatars. L’une de ses premières manifestations se trouve dans les nouvelles à la main ( avvisi en italien ), correspondances manuscrites dont la tradition est déjà bien ancrée au XVe siècle.

Ces nouvelles à la main sont volontiers appelées « occasionnels », terme choisi pour désigner les feuilles d’informations non périodiques antérieures au XIXe siècle, ou canards. Les événements sont racontés avec force détails mélodramatiques, et souvent très crus, accompagnés de remarques morales destinées à édifier ou éduquer les lecteurs, qui considéraient très souvent les faits relatés comme véridiques, même s’ils paraissaient invraisemblables ; il faut dire que les colporteurs ou bonimenteurs, qui les lisaient publiquement ou les rapportaient, se présentaient parfois comme des témoins ( des événements ), ce qui valait gage d’authenticité.

Le fait divers de l’époque, celui des occasionnels et des canards, reste bien plus souvent récité ou raconté devant un groupe que lu pour soi. Au XIXe siècle, la tendance s’inverse, et la consommation du fait divers devient presque exclusivement privée : le développement de la presse de masse met fin aux occasionnels, et « alors que 9 millions d’imprimés sont diffusés en 1848 par voie de colportage, on n’en compte plus que 2 millions vingt ans plus tard ».

Cette généalogie du fait divers, pour courte qu’elle soit, indique pourtant déjà la permanence — de la présence comme des stéréotypes — de ce qu’on n’appelle pas encore le « fait divers » dans la circulation de l’information.

La théorisation du fait divers s’inspire presque toujours de l’article fondateur de Barthes, « Structure du fait divers » : on choisit d’en retenir essentiellement deux critères définitionnels.

Le premier critère est la notion de rupture d’un ordre, d’une logique, de « dérogation à une norme » : « À travers une causalité troublée ( qui engendre de l’inexplicable ou de l’inattendu ) ou une coïncidence ( qui propose une répétition ou le rapprochement de deux termes antagonistes ), l’ordre normal qui structure les rapports entre les choses est dérangé ». C’est particulièrement vrai dans le fait divers criminel, où l’ordre normal des choses est aussi l’ordre de la loi et du quotidien.

Le second élément de définition du fait divers que nous retiendrons est l’immanence de ce dernier : Barthes entend par là que l’information délivrée par le fait divers se suffit à elle-même, et qu’elle n’a pas besoin pour être comprise d’être mise en relation avec une culture spécifique autre que celle qui est la plus commune, et qui correspond à une simple connaissance du monde. Le fait divers « contient en soi tout son savoir ».

Si le fait divers ne nécessite donc pas de connaissances préalables à sa compréhension, il peut être lu par n’importe qui, et en particulier par des lecteurs peu aguerris ou populaires, comme par ceux qui trouvent toujours le plaisir de la reconnaissance d’une forme textuelle. Le fait divers est en effet une lecture facile et, partant, semble résulter d’une écriture facile, faite de clichés : « Le fait divers est un art de masse » ( Barthes ).

« Quoi de plus émouvant, de plus poignant que la vérité ? » écrivait Guy de Maupassant dans « Chroniques » en 1882. Maupassant, comme avant lui, Stendhal, Dumas, Flaubert, Zola entre autres, s’intéresse aux affaires criminelles et aux scandales de son temps. Journaliste, il donne régulièrement des chroniques à des quotidiens sur des sujets d’actualité aussi différents que les faits divers, les affaires criminelles, la société parisienne, la politique, etc. Les faits divers suscitent l’intérêt à la fois de l’homme, du journaliste et de l’écrivain et constituent un vivier permanent de thèmes et d’idées, points de départ de l’imagination. Certains, exploités au maximum, donneront naissance à des articles puis à des contes et nouvelles.

Larousse, dans son Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, donne cette définition du fait divers : « petits scandales, accidents de voitures, crimes épouvantables, suicides d’amour, couvreurs tombant d’un cinquième étage, vols à main armée, pluies de sauterelles ou de crapauds, naufrages, incendies, inondations, aventures cocasses, enlèvements mystérieux, exécutions à mort, cas d’hydrophobie, d’anthropophagie, de somnambulisme et de léthargie. Les sauvetages y entrent dans une large part, et les phénomènes de la nature y font merveille, tels que : veaux à deux têtes, crapauds âgés de quatre mille ans, jumeaux soudés par la peau du ventre, enfants à trois yeux, mains extraordinaires. »

Pour des raisons évidentes de protection de la vie privée, nous avons délimité notre champ d’études au XIXe et au tout début du XXe siècle, et caché dans certains cas les noms cités.

Le Service patrimoine de la médiathèque André Labarrère de Pau conserve une importante collection de journaux anciens qui sont consultables à l’Usine des Tramways. Certains de ces journaux sont maintenant accessibles librement sur le site de la bibliothèque numérique PIRENEAS. On peut en parcourir plusieurs, mais je ne citerai que trois titres pour servir de support à nos recherches : « Le Mémorial des Pyrénées » ( 1830-1920 ), « l’Indépendant des Basses-Pyrénées » ( 1867-1944 ) et « Le Patriote des Pyrénées » ( 1896-1944 ).

Marc Le Chanony.

 

138 pages

 

1 - Sommaire du n°17.

 

2 - Édito du n°17.

 

3 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron.

 

4 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

5 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

6 - Les communes :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx.

 

7 - Les communes :  Noguères, Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne.

 

8 - Les communes :  Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

9 - Bribes.

 

10 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 18

BULLETIN n°18 - année 2021

 

Les émigrés de nos villages.

 

Notre président Jean Ouerdane nous a quittés vaincu par la maladie. Il laisse un vide immense.

Président fondateur de l’association « La Mémoire du Canton de Lagor et de la Vallée du Laà » en 2002 avec un petit groupe de passionnés, il aura tout au long de son parcours impulsé l’évolution  de notre association.

Sa gentillesse, sa pudeur, sa modestie, sa connaissance profonde de l’histoire locale, sa soif de découverte, sa passion des archives ont permis à notre groupe d’évoluer et de maintenir un cap basé sur l’amitié, la convivialité et le respect.

Jean, tu vas nous manquer, mais soit sûr  que nous ferons tout pour maintenir ce que tu as créé.

Ce bulletin 2021 lui est entièrement dédié. Certains articles portent sa marque même s’ils ont été achevés par d’autres membres

Et comment ne pas remercier Ariane Bruneton et Christiane Bidot Naude, nos deux adhérentes, références reconnues pour tout ce qui concerne l’émigration basco-béarnaise.
Les deux premiers articles qui suivent sont une remarquable introduction au thème que nous avons choisi cette année, thème déjà abordé en 2007 (revue n°4) mais qui depuis s’est enrichi par de nombreux contacts avec des descendants d’émigrés avides de découvrir leurs origines, par l’accès à de nombreux sites qui traitent le phénomène de l’émigration et surtout par l’énorme investissement de nos « rédacteurs » qui depuis de nombreux mois se sont penchés sur le sort des migrants de nos villages.

Le canton de Lagor a été fortement impacté par le départ de nombreux habitants et nous nous sommes attachés à l’étude et à la recherche de quelques familles.

La tâche est immense et tous les jours de nouveaux témoignages, de nouveaux éléments, de nouveaux documents, enrichissent nos archives.

Le thème de l’émigration béarnaise pour notre revue reste toujours un temps fort et pourrait certainement être repris dans quelques années.

N’hésitez pas à nous faire part de vos sentiments, de vos remarques et d’éléments qui pourraient nous intéresser

Nous vous souhaitons une bonne lecture, à toutes et à tous

L’équipe MCLV.

 

202 pages

 

1 - Sommaire du n°18.

 

2 - Édito du n°18.

 

3 - Nos cousins d'Amérique, C. Bidot-Naude.

 

4 - Tisser la grand-voile, A. Bruneton.

 

5 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron.

 

6 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

7 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

8 - Les communes :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx.

 

9 - Les communes :  Noguères, Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne.

 

10 - Les communes :  Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

11 - L'émigration en Algérie.

 

12 - Bribes.

 

13 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 19

BULLETIN n°19 - année 2022

 

La photo de classe dans nos écoles.

 

Aussi ancienne que l’invention de la photographie, la photo de classe est devenue depuis le milieu du XIXe siècle un rituel qui, à l’heure du numérique, reste incontournable de la maternelle à la fin du lycée. Témoin de son temps, la photo de classe est le reflet, parfois malgré elle, d’une histoire politique, culturelle et sociale de l’école. La photo de classe consiste à exécuter une photo de groupe des élèves fréquentant une classe donnée chaque année et de leur proposer ce cliché comme souvenir.
C’est « un souvenir que vous chérirez », dit la maîtresse à ses élèves dans le premier chapitre du Petit Nicolas, présentant la photo de classe comme la future image d’un monde perdu, celui de l’enfance. Signe parmi d’autres, dans la littérature et le cinéma, que ces clichés font bel et bien partie de notre histoire et de notre imaginaire.
Les premières photos de classe sont réalisées au milieu du XIXe siècle, dans les établissements secondaires les plus réputés, qui les exposent. Avec la démocratisation de la technique photographique, dès le dernier quart du XIXe siècle, ces images « souvenirs » sont proposées aux familles. Les sommes récoltées par les coopératives scolaires servent à acheter des fournitures ou à participer à des sorties scolaires.
La photo de classe en tant que telle apparaît au moment où les progrès techniques de la photographie ont pu suffisamment raccourcir les temps de pose pour permettre d’obtenir une netteté convenable. Les prises de vue sont faites en extérieur pour exploiter au mieux la lumière du jour. Une des photos les plus célèbres, celle de la classe de l’élève Arthur Rimbaud à l’institution Rossat de Charleville, est datée de 1864. Ou bien la photo de classe de Vincent Van Gogh.
En 1898, afin de préparer l’exposition universelle de 1900, l’administration de l’Instruction publique demande à de nombreuses écoles de prendre des clichés afin d’en organiser l’exposition. Ces photos n’étaient pas à l’époque proposées à l’achat par les élèves. La période 1900-1940 voit un développement important de la photo scolaire, d’abord dans les établissements riches et réputés, puis dans toutes les écoles. L’âge d’or de la photo de classe se situe entre 1950 et 1980 avec la généralisation de la photo couleur, période où elle devient une quasi-institution.

Entre public et privé

Directrice du Musée national de l’éducation (MUNAÉ), Delphine Campagnolle souligne que « c’est un objet très symbolique, à mi-chemin entre l’école et la sphère privée, car ces images sont très souvent conservées, voire transmises au sein d’une famille ». Une démarche nostalgique qui se retrouve sur ces sites où l’on espère retrouver un ou une camarade perdu de vue à partir de ses photos de classe. C’est le cas de Copains d’avant, qui revendique plus de 15 millions de membres.
À partir de la fin du XIXe siècle, des photographes se spécialisent dans les portraits ou dans les photos d’établissements scolaires, comme Pierre Petit (1831-1909) ou encore Jules David installé à Levallois, qui fonde dès 1867 une entreprise de photos scolaires et s’associe avec le portraitiste Edmond Vallois vers 1910. Ils couvrent tout le territoire français et font même des photos à l’étranger. La Société David et Vallois existe toujours de nos jours, tout comme la société Tourte et Petitin qui exerce depuis les années 1882. Des petits studios locaux complètent la couverture du territoire.
La démocratisation et la multiplication des photos de classe obligent l’institution scolaire à encadrer les modalités de la prise de vue dès 1927. La dernière circulaire française sur la photographie scolaire date de 2003. Elle s’attache à éviter les dérives avec la rédaction d’un « code de bonne conduite » de la pratique de la photo de classe qui respecte les droits de tous les protagonistes de la photo, qu’il s’agisse du photographe, de l’institution scolaire ou des enfants mineurs avec la nécessaire autorisation parentale.

Le maître au centre

Avec l’instauration de l’école gratuite, obligatoire et laïque de Jules Ferry à partir des années 1881-1882, la photo de classe devient le nécessaire reflet d’un « ordre scolaire » et d’une forme scolaire, avec les valeurs de rigueur, de sérieux et d’obéissance des élèves. La photo de la classe de l’école de Buigny les Gamaches en 1906 est éclairante à cet égard, avec une mise en scène voulue par l’institution scolaire.
Elle présente un maître au centre de sa classe et le tableau noir où est écrit la citation du ministre Jules Simon : « Le peuple qui a les meilleures écoles est le premier peuple, s’il ne l’est pas aujourd’hui, il le sera demain », citation explicite de cette volonté de revanche après la défaite de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.

La norme standardisée

Une étude sur 300 photos a été effectuée dans une dizaine de lycées parisiens entre 1945 et 1989. L’ensemble des cycles y est équitablement représenté, de la sixième à la terminale. Une première unité se dégage de ce corpus : celle des documents situés entre 1945 et la fin des années cinquante. Positions identiques, habits sévères, ensembles « stricts ». Ce n’est pas tant l’existence d’une standardisation qui frappe, d’ailleurs, que sa forme et les choix qu’elle révèle.
L’attitude, d’abord, rigoureusement semblable dans son détail : toute position assise suppose les mains sur les genoux, jambes parallèles et buste droit, toute position debout suppose bras croisés ou bras le long du corps. Les divergences sont rarissimes. Elles se comptent même à l’unité : un cas de jambes cachées derrière les barreaux de la chaise dans cette classe de sixième filles du lycée Montaigne en 1946-1947 ; deux cas encore dans une classe de cinquième en 1950 ; un cas de tête légèrement penchée sur le côté dans une classe de sixième en 1950 ; un cas enfin de mains tenues dans les poches, pour les garçons, dans une classe de quatrième en 1955. La position ne tolère pas de manifestation individuelle, moins encore quelque abandon. La photo obéit apparemment à un devoir : enregistrer l’image sage, policée, d’une classe « obéissante » ; illustrer un collectif maîtrisé : chaque élève « ressemble » à l’autre, fixant l’objectif dans une position codée, dont les sourires, eux aussi, restent quasi absents (repérables à l’unité, comme les autres dissonances).
Non qu’il faille conclure à quelque autorité de carcan pesant sur ces attitudes. Non que le collectif soit soumis à quelque férule. La position n’a pas été l’objet d’apprentissages rigoureux, bien sûr, ni même de préceptes explicites. Elle obéit plutôt à un modèle. Elle tente d’adhérer à une représentation : celle d’une école faite de sérieux, un milieu cultivant surveillance et attention. C’est la force de l’institution qui joue ici un rôle déterminant, sa tradition, son image publique, bien plus qu’un travail précis de l’autorité sur la position physique adoptée. La visée tient à la mise en scène, non à l’apprentissage. Elle montre combien les maîtres-mots de la pédagogie sont encore ici ordre et discipline, dans cette école secondaire d’après-guerre : une obéissance primant sur tout autre repère. Ce que suggèrent ces attitudes contraintes au-delà de tout discours. Renforcées sans doute par le port des blouses, strictes et fermées, portées par plus de la moitié des élèves.
Les vêtements de ces adolescents parisiens ajoutent encore à l’image de rigueur : « costume veston cravate » pour la moitié des garçons, « cols Claudine, jupes écossaises, chaussures de cuir », pour la plupart des filles, lorsque la blouse n’est pas portée. Ce signe de l’origine sociale est déjà sensible dans la diminution du nombre de costumes avec les classes des arrondissements périphériques. L’exception d’une lycéenne de sixième du lycée Montaigne portant des tennis en 51-52 confirme, quoi qu’il en soit, la nécessité des tenues « surveillées ».

L’assouplissement de la norme

Les modifications des photos durant les années soixante rendent plus fixes encore, et « identiques », les documents qui les précèdent. Les déplacements survenus peuvent paraître anodins. Ce sont bien eux pourtant qu’il faut relever et interpréter : mobilité plus grande dans l’attitude, diversité plus grande dans la tenue.
La position assise du premier rang, d’abord, est une des plus révélatrices. Aux genoux en équerre, aux jambes parallèles, succèdent des positions plus variées : orientations obliques, croisement de genoux, croisement de chevilles, pieds sous la chaise ; diversification suffisamment présente, envahissante même, pour défier tout comptage.
Il serait fort intéressant de faire une même étude pour les écoles rurales. Les conclusions seraient-elles semblables ?
En 2017, la belle exposition du musée national de l’éducation a bien montré que la photo de classe n’était pas seulement un témoin culturel, mais un outil pour la compréhension de l’histoire de l’institution scolaire. Elle permet par exemple de contredire la légende de l’usage de l’uniforme qui n’a jamais existé dans les écoles publiques du XIXe siècle ; il s’agit d’un phénomène spécifique des établissements religieux.

Plus de naturel

Au milieu du XXe siècle, grâce au progrès technique de la rapidité du temps de pause et à la volonté aussi de l’institution, la photo évolue vers plus de « naturel ». Les visages sont plus souriants, qu’il s’agisse d’ailleurs des élèves ou des enseignants. Pour autant, la photo de classe permet-elle une illustration de la transformation ou de l’immobilisme de « l’univers scolaire » ?
Car cette vision de la photo de la classe a peu évolué jusqu’au milieu des années 1960. Est-ce la preuve d’une société où prime le statu quo ? Ou le rituel immuable reflète-t-il la permanence de cette école républicaine ? Mais depuis les années 1970, un « assouplissement de la norme » est perceptible par le positionnement des élèves, leurs tenues vestimentaires, la place de l’enseignant dans la photo, mais aussi la mixité, signe tardif, mais fort de l’évolution de l’école.
Symbole nostalgique de l’enfance, la photo de classe évolue donc lentement. N’est-elle pas le signe d’une institution scolaire qui, tout en se modernisant fondamentalement, reste sur la même forme ?
Sources : Wikipédia ; article d’Aurélie Djavadi, cheffe de rubrique « Education » chez The Conversation ; « La photo de classe et l’expression » article de Michèle Chauché.
Marc Le Chanony.

 

172 pages

 

1 - Sommaire du n°19.

 

2 - Édito du n°19.

 

3 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron.

 

4 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

5 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

6 - Les communes :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx.

 

7 - Les communes :  Noguères, Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne.

 

8 - Les communes :  Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

9 - Bribes.

 

10 - Vie de l'association.

 

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mclv bulletin 20

BULLETIN n°20 - année 2023

 

Les enfants abandonnés dans nos villages.

 

La revue que nous présentons en cette année 2023 aborde un sujet grave, émouvant qui ne laisse généralement pas indifférent. Le geste pour une mère d’abandonner son enfant (et aussi quelques fois du père) suscite beaucoup d’émotion, il interroge aussi. Comment comprendre un acte que la morale réprouve dans notre société où l’enfant est considéré comme un bien précieux, dont la venue est presque toujours choisie. Comment imaginer qu’une mère - et quelques fois un père - ait pu, par le passé, décider d’abandonner un enfant dans des conditions qui exposaient sa vie, de le priver de l’affection parentale ? Comment ces parents en arrivaient-t-ils à cette extrémité ? Quels ont été les textes de loi qui ont encadré les abandons ; et à quels moments sont-il apparus ? Qui abandonnait, et comment ? Qu’advenait-il de ces enfants ? Ce sont à ces questions que nous allons tenter de répondre à travers les différents articles proposés.

L’association MCLV se consacre depuis longtemps à la généalogie dans nos régions. Il est apparu que de nombreuses familles comptent un ou plusieurs ascendants victimes d’abandons au cours des siècles passés. Avec ce nouveau numéro, nous souhaitons présenter à nos lecteurs les méthodes de recherches pouvant être mobilisées pour - peut-être - retrouver la trace d’un enfant abandonné au cours de l’histoire familiale et ainsi poursuivre leur enquête, et également aider à l’identification des enfants qui ont été abandonnés. En effet grâce à la lecture minutieuse des documents historiques disponibles, chacune des communes du canton de Lagor et des vallées a fait l’objet d’une recherche relative aux abandons. Les documents d’état civil, les registres des enfants trouvés des hospices de Pau et Orthez, complétés des sites de généalogie, ont permis d’identifier ces enfants sur la période du XVIIe au XIXe siècle. Lorsque des éléments circonstanciels entourant les abandons ont pu être découverts, ils ont été consignés. L’enfant recueilli était immatriculé dans un registre intitulé « journal ou mains courantes » et un collier plombé supportant une médaille sur laquelle était inscrit le numéro de registre était passé au cou de l’enfant. Un dossier était ouvert à son nom, renseigné jusqu’à sa majorité. Il dresse les circonstances de l’abandon, donne quelques renseignements sur sa mère, parfois sur son père, rassemble les rapports des visites constatant éventuellement les mauvais soins, indique la mise en apprentissage, mais aussi le ou les différents placements de l’enfant dès le départ de son lieu de dépôt. Ainsi, chaque article permettra au lecteur de mieux connaître les faits d’abandon par commune et leur histoire individuelle et collective.

Dany Bocquet.

 

212 pages

 

1 - Sommaire du n°20.

 

2 - Édito du n°20.

 

3 - Les communes : Abidos, Arance, Besingrand, Biron.

 

4 - Les communes :  Castetner, Gouze, Laà-Mondrans, Lacq.

 

5 - Les communes :  Lagor, Lanneplaà, Lendresse, Loubieng.

 

6 - Les communes :  Maslacq, Mont, Montestrucq, Mourenx.

 

7 - Les communes :  Noguères, Os-Marsillon, Ozenx, Sainte-Suzanne.

 

8 - Les communes :  Sarpourenx, Sauvelade, Vielleségure.

 

9 - Bribes.

 

10 - Vie de l'association.

 

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